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La série TV « Demain nous appartient » peut s’enorgueillir d’avoir atteint les 260 épisodes diffusés par an, soit 5 par semaine et plus de 3,5 millions de fidèles chaque soir. Cette série addictive doit indéniablement sa Success Story au choix stratégique du lieu de tournage qui est loin d’être étranger à sa réussite. Il faut dire que la ville de Sète entretient une véritable histoire d’amour avec le 7e art en concentrant l’attention de nombreux réalisateurs et sociétés de production depuis bien longtemps. Sète ne comptabilise pas moins de 30% des tournages en Occitanie. Si demain appartient à Sète, c’est bel et bien l’ensemble du bassin de Thau qui bénéficie de cette notoriété en provenance du petit et du grand écran. Le bassin de Thau : la loi des séries !

7/7 pour le 7e art à Sète !

« Demain nous appartient » n’est effectivement pas le seul atout de la ville, puisque plusieurs séries et films ont choisi cette ville pour y tourner d’autres succès, tels que « Candice Renoir » ou « La Pointe Courte » d’Agnès Varda, « Mektoub, my love : canto uno », « Balle perdue » ou « Respire » film de Mélanie Laurent tourné à Marseillan.

Pour se revendiquer terre d’expression du cinéma français, Sète en a encore sous le pied, car il faut rappeler qu’elle a attiré Julien Duvivier dès 1937 avec « Pépé le Moko », Claude Sautet avec « César et Rosalie », Abdellatif Kechiche avec « La graine et le mulet », José Alcala et son polar « Coup d’éclat » avec Catherine Frot, Thierry Klifa avec « Tout nous sépare » qui met en avant Catherine Deneuve ou encore « Qui m’aime me suive », un autre film de José Alcala.

Vendargues : dans les coulisses de vos séries préférées…

Les studios de tournages se multiplient dans le Languedoc. Le décors naturel et préservé de ce coin secret de l’Hérault est un argument de taille, tout comme l’ensoleillement et la diversité de sa population. C’est ainsi par exemple que la commune de Vendargues s’est vue doter d’un outil de production unique, performant et innovant par France Télévision, soit 16.000 m2 de studios à la pointe de la technologie.

La gestion de cet outil est assurée conjointement par les équipes de France TV Studio et La Fabrique. La série « Les Pennac » ou le long-métrage « Tu ne tueras plus », sortent également de ce temple cinématographique d’exception pour le compte d’œuvres audiovisuelles de France Télévision. « Un si grand soleil », rendez-vous quotidien depuis 2018, est une énième pépite des studios de Vendargues en totalisant en moyenne 3,9 millions de téléspectateurs, soit 15,9% de part d’audience. Pour être clair, Vendargues – qui n’est qu’à 59 km de Port Marseillan – c’est 2500 collaborateurs, 600 salariés qui habitent en Occitanie, 86 comédiens locaux embauchés, mais aussi 1093 figurants, 526 techniciens et tout cela réparti sur deux studios de 1133 m2 chacun dédiés à cette série quotidienne. Les projets d’agrandissement n’en finissent pas avec déjà de nouveaux studios en place. À bien y réfléchir, Sète, c’est Dallas !

France Télévision génère ainsi – par l’ampleur et l’intensité de ses activités – de précieuses retombées économiques pour la région. Par ailleurs, les écoles locales d’animations et de cinéma – dont ArtFXEsma et Travelling – forment des centaines de stagiaires spécialisés (400 en 2018).

Immersion dans ce que sera par exemple Port Marseillan

Une notoriété qui élève le standing du bassin de Thau…

Territoire constamment mis sous les feux de la rampe et berceau de bon nombre de séries et de films, le département de l’Hérault se révèle incontestablement l’un des Super Hérault de la France en matière de cinéma. L’effet papillon de cette immense concentration de studios est que de nombreuses stars se sont installées à Sète et aux alentours. Citons Benjamin Biolay, Laurent Delahousse et sa compagne Alice Taglioni qui auraient une résidence secondaire à Sète, ou encore Ingrid Chauvin, Alexandre Brasseur, Jérémy Banster, Alexandra Lamy, Vanessa Demouy, Emma Smet (petite-fille de Johnny Hallyday) et Patrick Bruel.

Villa Front Mer de Port Marseillan

Balcon privilégié qui domine le bassin de Thau et Sète, le futur hôtel du Port et les luxueuses Résidences Port Marseillan, imaginé par le cabinet d’architecture Slow Life Architects et construites par le promoteur immobilier Propriétés & Co s’afficheront comme un pied-à-terre idéal. Surtout pour qui aspire à fuir le tumulte des grandes villes et rejoindre – confortablement blotti dans sa résidence à Marseillan – toute la magie des studios de cinéma et des plateaux TV.

Marseillan, un havre de paix servit sur un plateau pour les productions TV

Sète est loin d’être le seul spot Cinéma de l’étang de Thau. La commune de Marseillan a également beaucoup inspiré des réalisateurs, transformant ce petit cocon de vie paisible et secret en plateau de cinéma. Parmi ces productions, citons le film « Mon inconnue » de Hugo Gélin, « Grâce à Dieu » de François Ozon, « Respire » de Mélanie Laurent ou encore « Les Lionceaux » de Claire Doyon. Quant à « Coup d’éclat », ce film s’est déroulé sur l’ensemble des communes de l’Étang de Thau. Enfin, il est à noter que le Domaine de la Bellonette, à Marseillan est aussi très prisé par les réalisateurs en quête de grandes propriétés de caractère dans le Sud de la France.

Cinéma, mais aussi littérature, chanson et peinture

Thau n’en finira donc jamais d’attirer des artistes de tous genres ? Site naturel préservé et classé, la lagune de Thau est incontestablement un lieu d’inspiration et de ressourcement pour les artistes. Georges Brassens et Paul Valéry en sont très certainement les plus célèbres effigies, se reposant tous les deux au bord de l’étang, l’un sur les hauteurs du cimetière marin, l’autre au ras de l’eau au cimetière de Py. Pierre Soulages, définitivement plongé dans le noir profond qu’il aimait tant, avait lui aussi élu domicile à Sète, tandis que Jean Denant, artiste complet (peinture, architecture, sculpture et design), vit et travaille encore aujourd’hui à Sète. Il expose notamment « La Méditerranée », une œuvre monumentale installée sur la Corniche de Sète. Mais aussi « L’autre mer » – symbole des tables d’ostréiculteurs – autre œuvre monumentale commanditée par la Fondation Liedts-Messen, exposée sur la façade Est du Château du port à Marseillan.

Gilles Dupuy et Armelle Carron, qui s’est illustrée avec l’œuvre « Faire la planche » exposée dans la résidence Port Rive Gauche à Marseillan, sont également installés à Sète. Enfin, on peut citer le mouvement de la figuration libre qui est née à Sète avec les peintres Robert Combas et Hervé Di Rosa.