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Drapé de rouge et de blanc, le phare des Onglous se dresse avec fierté à l’extrémité de la jetée marquant l’entrée du canal du Midi. Miguel Espada (Propriétés & Co) le connait bien, pour avoir le plaisir de le contempler très souvent.

Outre son rôle essentiel de guide pour les navires par temps brumeux et nocturne, orientant leur route vers le Canal en direction de Toulouse, le phare revêt également une importance architecturale pour la commune. Son édification remonte à 1850. Jusqu’au XVIIIe siècle, une petite pyramide de pierres blanches signalait la présence de la jetée. En 1759, Jean-Étienne Ribart, directeur du canal du Midi à la division d’Agde, envisagea la construction d’un phare imposant destiné à baliser l’entrée du Canal et à symboliser cet emplacement. Malheureusement, le coût exorbitant de cette structure somptueuse entraîna l’abandon du projet. Il faudra attendre un siècle de plus pour voir l’érection du phare actuel.

Pour l’observer de plus près, une promenade à pied ou à vélo le long de l’étang de Thau s’impose. En partant du port de Marseillan, il suffit de longer la promenade de la Belle-Scribote. À son extrémité, le phare se laisse déjà entrevoir d’un côté du Canal. En passant par le parc du Boudas et en suivant le chemin de halage sur la rive gauche jusqu’au pont qui enjambe le canal du Midi, à la hauteur du domaine des Onglous, le visiteur peut ensuite emprunter la rive droite menant au pied du phare.

Un parcours bucolique en pleine nature, totalisant près de 7 km aller-retour, offre l’opportunité de s’oxygéner tout en découvrant ce magnifique repère architectural légué à Marseillan par le célèbre biterrois Pierre-Paul Riquet, consacrant sa vie à la construction du canal reliant les Deux-Mers. Les futurs propriétaires ou utilisateurs du complexe immobilier Port-Marseillan, porté par Miguel Espada, pourront eux aussi l’admirer et s’y rendre à loisirs.